Marcel Loeffler est né au sein de la communauté manouche, dans une famille de musiciens. Les Loeffler comme les Reinhardt ou les Schmitt font partie de ces grandes familles qui ont engendré régulièrement des musiciens de grand talent.

Bien qu’ayant perdu la vue à l’âge de 5 ans, le petit Marcel se retrouve avec un accordéon dans les mains alors qu’il n’a que 6 ans. Quatre ans plus tard, il commence à accompagner son père dans les bals de campagne avec l’un de ses frères à la batterie.
A la fin de l’adolescence, Marcel délaisse un temps l’accordéon au profit d’une basse électrique puis, dans les années 80, s’intéresse aux synthétiseurs, jouant au sein de divers groupes de rock ou de variété.

Sa capacité à proposer des univers musicaux différents tout en gardant une réelle homogénéité en font un sideman très recherché. Marcel multiplie alors rencontres et expériences en jouant avec les plus grands.
Musicien ouvert et curieux, il aime Django bien sûr, mais aussi Art Van Damme, Piazzolla, Bach, les grands jazzmen américains avec une prédilection pour Miles Davis, Herbie Hancock, Chick Corea ou Joe Zawinul. Il affectionne également les musiques d’Europe centrale, celles d’Afrique ainsi que la chanson française.

Pour le vendredi 22, il sera entouré de ses fidèles musiciens, le virtuose grappellien Julien Pidancier au violon, son fils Cédric Loeffler à la guitare impeccable et délicate ainsi que Franck Bedez solide et tout en finesse à la contrebasse. Ils nous proposeront une balade musicale autour des mélodies du Paris des années St-Germain-des-Prés, des standards éternels de jazz et des bals musette façon Gus Viseur, le tout imprégné du swing manouche de Django Reinhardt et Stéphane Grappelli. Un concert exceptionnel à ne pas manquer !